Le plan épargne retraite populaire ou PERP est un contrat d’assurance individuel pouvant être souscrit par tous, salarié ou travailleur non salarié, étudiant, sans emploi, retraité, etc. Il permet non seulement de bénéficier d’une rente viagère au moment de la retraite ou d’une certaine part du capital investi, mais aussi de défiscaliser. Les versements réalisés sont en effet déductibles des revenus assujettis à l’imposition. Toutefois, le plafond PERP est pris en compte comme tous les produits d’épargne.
Limitation par rapport au plafond de la sécurité sociale
Les cotisations versées font l’objet d’une déduction des revenus globaux imposables, limitée à 8 fois le plafond annuel de la Sécurité Sociale. Pendant la phase d’épargne, une double limite de 10% des revenus professionnels est appliquée. Un cumul des plafonds des années antérieures peut être pris en compte. Par ailleurs, le plafond maximum de déduction est calculé selon que l’épargnant soit un salarié ou un travailleur non salarié.
Le PERP, quelle fiscalité ?
La fiscalité du PERP est appréciée pour les avantages qui font ses particularités. Cela aussi bien en phase d’épargne qu’en phase de retraite. En phase d’épargne, comme il a été vu plus haut, les primes versées font l’objet d’une déduction des revenus assujettis à l’imposition. L’exonération de taxes concerne également les intérêts des fonds en euro. De même, le PERP n’est pas assujetti au paiement de l’ISF. En phase de retraite en revanche, deux cas de figure peuvent se présenter : la sortie en capital ou la sortie en rente.
- La sortie en capital, limitée à 20% de l’épargne : le calcul de l’imposition prend en compte la partie non perçue en capital et fait l’objet d’un abattement de 10%.
- La sortie en rente : elle est taxée au même titre que les pensions de retraite, avec l’application également d’un abattement de 10%.